Bondy 3-3 Lions (Etienne 2, Nico)

Menés par deux fois, les Lions ont trouvé les ressources pour revenir dans la partie grâce à un courage exemplaire et une solidarité sans faille. Un match d’hommes au scénario épique, mais aussi l’une des plus belles copies de la saison. Il est des rencontres qu’on oublie dès le coup de sifflet final. Il en est d’autres qui restent à jamais dans les mémoires. Le déplacement des Lions à Bondy, ce lundi fait incontestablement partie de la deuxième catégorie. Face à des adversaires directs pour le titre, vainqueurs 4-2 à l’aller à la porte de Montreuil, il était impératif de ne pas perdre. Un véritable défi pour un collectif léonin amoindri à l’heure de débuter la rencontre. Avec seulement onze éléments sur la feuille de match, sans gardien de métier en l’absence de Djino et sans coach suite à la défection de Guillaume Nodé, les Bleu marines démarrent la partie avec un premier handicap. En face, l’équipe du 93 se présente au complet. Mais sur le magnifique terrain en herbe aux dimensions « barcelonaises » de leurs hôtes, les Lions n’ont pas le choix.

 Il faut se serrer les coudes. Pourtant, comme dans beaucoup de dessins animés japonais ou de films tout droit sortis des studios d’Hollywood, la partie ne débute pas de la meilleure des façons. Bondy profite d’un fort vent trois quart en sa faveur pour tout de suite mettre la pression sur ses visiteurs. Par le biais de longues balles en avant, les joueurs de la Seine-Saint-Denis, tentent de trouver directement leurs avants et notamment leur attaquant râblé au physique on ne peut plus anglais surnommé « Rooney ». En bref, les Verts du 93 usent d’un bon vieux « kick and rush » britannique. Un style de jeu qui gêne considérablement les Lions. Après deux alertes dangereuses, « Rooney » récupère un long ballon dans le dos de la défense et s’en va battre de près et d’un tir entre les jambes l’infortuné Yvan qui s’est courageusement auto-désigné pour occuper la place de gardien de but en première période. Pas vraiment idéal pour débuter la partie… Comme à leur habitude, pourtant, les Lions ne s’avouent pas vaincus. Même si les lignes offensives et défensives sont trop éloignées, le milieu de terrain commence à récupérer de plus en plus de ballons. Et logiquement, au fil des minutes, les Parisiens se rapprochent des buts adverses. Bruno s’essaie à plusieurs reprises de loin. 


Sans succès. Jo y va aussi de sa frappe, mais la balle est détournée en corner par un défenseur. Etienne reprend un bon centre de la tête, trop à gauche. Finalement, c’est Marcellin, positionné meneur de jeu et auteur de deux buts la saison dernière sur cette même pelouse qui se procure la meilleure occasion. Bien lancé dans l’axe, il se présente tout seul face au portier adverse. Hélas, son tir croisé passe au ras du poteau. Malgré tout, les Bleu marines ne s’en laissent pas compter. C’est pied au plancher et avec une envie décuplée qu’ils attaquent la deuxième mi-temps. Dès les premières minutes, le combat pour le monopole du ballon est intense. Les duels sont virils et comme pour ajouter encore plus de piment à la bataille, la pluie s’invite à la fête. Beaucoup plus resserré et davantage en bloc qu’en première mi-temps, les Lions parviennent à récupérer les ballons de plus en plus haut. Pour contrer la furia adverse, Bondy ne trouve souvent d’autre moyen que de faire faute. L’une d’entres elles leur sera fatale. De la gauche, à 35 mètres des buts, Marcellin, bien inspiré, trouve au deuxième poteau un Etienne lancé à toute vapeur qui catapulte du pied le ballon dans les filets. Les Lions sont de retour ! Malheureusement, l’embellie sur le tableau d’affichage ne dure que quelques minutes. Sous l’impulsion de Romain, les Lions ont beau jouer parfaitement le hors jeu, annihilant au passage une dizaine d’offensives adverses, ils se font cependant prendre à leur propre jeu. Lancé dans la profondeur, un attaquant adverse part seul dans le dos de la défense. Après s’être décalé, il tente sa chance et trompe Daniel (dans les buts en seconde période) au premier poteau. 

Tout est à refaire. Pas de quoi abattre les joueurs du XXe arrondissement. Les Lions restent plus que jamais solidaires et dès le coup d’envoi, ils remettent le couvert pour revenir à nouveau dans le match. La bagarre pour la possession de la balle reste intense. Bruno, sur les longs dégagements du gardien adverse, se révèle une fois de plus impérial à la récupération. Dans son sillage, les Lions jettent toutes leurs forces dans la bataille. Une grosse débauche d’énergie qui s’avère payante. Manu, sur le côté droit, déborde et trouve d’un centre tendu à terre en retrait Nico dans la surface de réparation. L’attaquant léonin ne se prive pas pour ajuster d’un plat du pied rageur l’excellent gardien de Bondy. Un véritable coup de force de toute l’équipe. Et le match est loin d’être terminé. Dans la foulée de leur égalisation, les Lions continuent de pousser. Etienne, survolté devant, récupère un ballon de Bruno. Après s’être défait de son défenseur, le meilleur buteur de l’équipe ajuste une frappe chirurgicale des 20 mètres qui s’en va tromper le gardien adverse. Nouveau doublé pour le goleador et magnifique retournement de situation. Seulement, le scénario était trop bien écrit pour en rester là. Alors que les dernières minutes n’en finissent plus de s’écouler, un nouveau coup de théâtre vient ponctuer la rencontre. Suite à un cafouillage dans la surface de réparation des Lions, l’arbitre local siffle un penalty généreux pour une faute de main de Romain, absolument involontaire. Trop content d’une telle opportunité, le tireur de Bondy ne se prie pas pour ajuster Daniel et pour sauver par là-même le point du match nul. Rageant, mais du côté des visiteurs, on retiendra surtout l’exceptionnelle prestation d’ensemble. On soulignera aussi la hargne affichée tout au long de la rencontre. « Certainement l’un des matches les plus aboutis de la saison, si ce n’est le meilleur », avoueront plusieurs joueurs dans les vestiaires. En ce lundi de début de printemps au ciel d’apocalypse, les Lions n’auront certainement jamais aussi bien porté leur nom. Lions présents (11) Yvan Daniel Romain Alex JB Bruno Marcellin Jo Manu Etienne Nico

LIONS MENILMONTANT c/ KRO AS 20 avril 2009 3-1

buts Nicolas, Manu, Quentin

Quinze jours après leur large victoire 4 à 1 contre Suburbaine, les Lions, à domicile, passaient un nouveau test face à une ambitieuse équipe de KRO classée 5ème au championnat.

L’équipe de la Porte de Montreuil se présentait amoindrie sans son gardien et sans son coach Nodé parti superviser de potentielles recrues pour la saison prochaine en Andalousie.

Une fois de plus Yvan se dévouait pour garder les buts en 1ère mi-temps tandis que Guillaume prenait le sifflet pour arbitrer.

Dès le début de la partie, les visiteurs se montraient mordants et très présents au milieu de terrain.

Le grand avant centre adverse (qui avait obtenu en pénalty après avoir simulé une faute au match aller sur un tacle « régulier » de Romain) se montrait dangereux à plusieurs reprises.

Mais la défense des Lions, qui reste, cette saison encore, la meilleure du championnat avec 15 buts encaissés, tenait bon.

Bruno et Alex se montraient intraitables dans tous leurs duels.

Puis Les lions commençaient à jouer plus haut et prenaient le contrôle du ballon, n’hésitant pas à jouer en appui et à changer d’aile.

Plusieurs offensives étaient ainsi rondement menées mais ne parvenaient pas à aboutir.

Jo et Bruno s’essayaient et réussissaient quelques beaux drops largement au-dessus des buts adverses.

C’est finalement sur un coup de pied arrêté que les locaux ouvraient le score grâce à une tête timide de Nico qui surgissait au second poteau sur un corner de Manu.

Le portier adverse n’avait pas pu s’emparer du ballon grâce à Thomas qui s’était judicieusement positionné devant lui pour l’empêcher de sortir.

Peu de temps après, à la suite d’un cafouillage dans la surface adverse, Manu encore lui, récupérait le ballon sur une passe d’Etienne, éliminait le défenseur adverse avec un petit pont à la clef et trompait le gardien de KRO d’une jolie frappe croisée.

Un but de renard des surfaces à la Pipo Inzaghi...

Les Lions géraient bien leur avance jusqu’à la mi-temps.

La seconde mi-temps démarrait avec quelques changements.

Jo prenait le sifflet à la place de Guillaume qui passait arrière gauche à la place de Marcellin qui montait d’un cran.

Mais comme souvent cette saison, probablement en raison d’un excès de confiance des Lions, KRO reprenait le jeu à son compte et se montrait de plus en plus dangereux.

Les Lions procédaient alors en contre mais les ballons étaient perdus trop rapidement et la défense devait s’empoigner pour préserver le score.

Etienne qui avait remplacé Yvan faisait admirer sa classe dans les buts.

Guillaume passé arrière gauche en l’absence de JB imposait sa puissance physique acquise au cours de ses trois dernières saisons outre Manche.

Benoît pour son second match après un an d’absence montrait qu’il n’avait rien perdu de sa hargne.

Puis les Lions se reprenaient progressivement, Marcellin faisait parler sa technique, Bruno son jeu de tête et Yvan sa vision du jeu.

Nico, Thomas et Quentin se démenaient devant et se créaient plusieurs occasions.

C’est finalement sur une très longue touche d’Yvan et avec l’aide d’un écran subtile de Nico que Quentin marquait le troisième but du pied gauche.

Les Lions étaient définitivement à l’abri.

Finalement, les visiteurs sauvaient l’honneur sur une jolie action collective en fin de match.

Sans jouer leur meilleur match, les Lions ont réussi à garder leur sérénité face à une bonne équipe qui a exercé un pressing efficace.

En attendant le prochain match contre OPEL le 11 mai prochain, avec cette 5ème victoire d’affilée en championnat, les Lions confortent leur seconde place avec 51 points.

Le titre risque d’être dur à atteindre à moins d’un faux pas de BONDY lors des deux dernières journées.

L’avenir nous le dira…

Carlesimo - Lions de Ménilmontant : 3 - 1

But: Nodé (passe de Bruno)

Manifestement les deux hémisphères du cerveau de Nodé, celui du chroniqueur et celui du coach, sont bien séparés : celui-ci aurait sinon rappelé à celui-là que des propos trop élogieux peuvent engendrer un excès de confiance mettre en péril la rigueur d'une équipe. Pour le premier, le match de lundi soir en est une douloureuse illustration. Pour le second, un petit coup d'arrêt que l'on espère très provisoire.
En effet, si les Lions se sont inclinés pour la première fois depuis le mois de novembre, leur prestation à Morangis contre Carlesimo ne prête pas vraiment à une salve de critique en règle. Certes, le sans faute d'une défense tant portée aux nues a pris fin, de cruelle manière mais le jeu proposé par les Lions est à l'image de leurs dernières sorties : propre et collectif. Et encore une fois, c'est sur quelques détails que le match a basculé en leur défaveur. La dure loi du sport, tout bonnement.
Pourtant, tout avait plutôt bien commencé. Mis à part la défection tardive de leur président qui les contraignit à se présenter sans ballon pour s'échauffer, sans remplaçants et avec un Alex à peine convalescent, les joueurs de Ménilmontant attaquaient le match avec beaucoup d'envie et prenaient légèrement l'ascendant dans la maîtrise du jeu. Emmenés par un Nodé des grands soirs, ils plantaient les premières banderilles sans toutefois parvenir à inquiéter sérieusement le gardien adverse. Le coach l'avait annoncé dans les vestiaires, la tactique de l'adversaire serait fruste mais efficace : dès le ballon récupéré, milieux ou défenseurs alerteraient, par de grandes ouvertures, leurs rapides attaquants. Les défenseurs léonins étaient prévenus et s'appliquaient à rester attentifs à la moindre perte de balle pour ne pas être pris en défaut par le jeu on ne peut plus direct de Carlesimo. Cela devait malheureusement ne pas durer bien longtemps : à la quinzième minute, une mauvaise passe au milieu donnait le ballon au n°11 adverse qui décochait un long ballon vers la surface parisienne. Le marquage trop lâche laissait l'attaquant adverse réceptionner le ballon et adresser une terrible frappe qui faisait mouche (1 - 0).
Pas fondamentalement inquiets tant ils se sentaient capables de marquer, les Lions repartaient de l'avant et passaient tout près de l'égalisation quelques minutes plus tard. Sur une magnifique construction collective partie de l'arrière et conduite par une remontée hargneuse de Charles, le ballon ressortait sur le flanc gauche où Yvan débordait puis centrait au cordeau au premier poteau. Le même Charles avait poursuivi son action et arrivait comme une fusée pour allonger son grand compas et frapper du bout du pied. Le gardien était archi-battu mais le cuir se contentait de frôler le poteau. Frustrant. Les Lions continuaient alors d'appuyer sur l'accélérateur : Nodé prenait régulièrement le dessus sur les défenseurs et perçait à plusieurs reprise la ligne arrière. Après un rush tranchant côté gauche il centrait en retrait vers l'autre côté de la surface pour Manu, lequel contrôlait puis adressait une frappe tendue que le gardien ne parvenait qu'à ralentir : le ballon se dirigeait vers l'embut mais un défenseur surgissait pour dégager le cuir sur sa ligne. C'était ensuite au tour d'Yvan d'inquiéter le portier adverse : après un bel échange avec Antoine et Charles, il s'enfonçait sur le côté droit de la surface et frappait fort sur le gardien qui ne parvenait à bloquer le ballon. Ce dernier lui filait entre les mains mais, dans un ultime effort, le portier azuréen faisait volte face et s'en emparait à nouveau sur sa ligne. Un peu plus tard encore, Nodé récupérait un dégagement adverse le long de la ligne de touche. Il enchaînait alors un grand pont et deux crochets pour passer en revue trois adversaires et centrer fort au second poteau où Thomas arrivait un peu tard. Le jeu varié des Lions leur donnait aussi quelques possibilités de frappe à l'entrée de la surface mais elles manquaient trop de précision pour faire mouche. Sans parler des corners où Nodé fut malheureusement incapable de trouver la tête de ses coéquipiers.
Tout allait donc presque pour le mieux lorsque l'adversaire parvenint soudainement à faire le break. A l'origine, un nouveau ballon perdu à l'issue d'une passe mal ajustée dans les quarante mètres léonins. La suite est désormais connue : une ouverture éclair vers le côté droit de la surface parisienne, un duel perdu et un nouveau tir assassin sur lequel Djino, impuissant, ne pouvait que constater les dégâts (2 - 0). Cette douche froide eut provisoirement raison de l'enthousiasme des onze Lions qui trouvaient - légitimement - l'addition un peu sâlée. Les esprits s'échauffèrent un peu, notamment chez le n°11 adverse qui faisait preuve de propos dénués de tout fair-play, et le jeu devint plus hâché jusqu'à la mi-temps. L'optimisme inconditionnel de Thomas, qui s'empressait alors de pronostiquer un succès 3 - 2 pour son équipe, eut le mérite de redonner un peu de coeur à l'ouvrage de parisiens un peu dépités.

Malheureusement, la seconde période devait rapidement tourner au cauchemar lorsque sur une contre-attaque éclair, le positionnement laxiste de toute l'équipe permettait au meneur de jeu adverse de lancer son attaquant qui prenait le dessus sur Romain dans la surface puis centrait à ras de terre au point de pénalty où Alex se trouvait bien seul pour gêner deux adversaires à l'affut. Djino, qui avait senti le danger, tentait une sortie mais le numéro 9 de Carlesimo réalisait une opportune et magnifique « Madjer » qui crucifiait les Lions. (3 - 0). La messe était presque dite et les incompréhensions se multipliaient au sein d'une armada léonine peu habituée à telle tempête. Charles haussait le ton, invectivant quelques uns de ses coéquipiers et les exhortant tous à mettre davantage de hargne à l'ouvrage mais rien n'y faisait, la qualité de leur jeu s'était un peu délitée et les situations dangereuses se faisaient plus rares. Nodé s'arrachait bien côté droit et centrait tendu au premier poteau mais n'y trouvait personne, ce qui donnait lieu, à son tour, à une grosse colère du coach sur le placement de ses coéquipiers lors des phasess de débordements.

C'est dans les dernières vingt minutes qu'ils reprirent la direction des opérations. Thomas, à l'issue d'une jolie combinaison avec Manu et Nodé à l'entrée de la surface, adressait une belle frappe des quinze mètres qui flirtait avec le poteau et sonnait l'heure du réveil. Les latéraux s'y mettaient et Antoine, monté aux avant-postes, trouvait Nodé en appui dans la surface. Le capitaine bleu feintait la talonnade pour Thomas et remettait en retrait à Bruno à l'entrée de la surface. La frappe tendue du numéro 6 des bleus était malheureusement trop écrasée et faisait long feu. Puis, sur un coup franc excentré, Bruno partait pour frapper direct mais était au dernier moment sollicité par Antoine sur sa gauche. La combiniaison était un peu forcée, peu opportune pour un droitier, et Antoine vrillait un tir difficile à réussir. C'est à dix minutes de la fin de la rencontre que les Lions allaient finalement enfin sauver leur honneur malmené. Mais paradoxalement, c'est sur une inspiration purement individuelle que leurs efforts collectifs furent récompensés. Après une récupération de balle à l'arrière, le ballon circulait de droite à gauche au milieu du terrain puis Bruno alertait Nodé en appui aux trente cinq mètres adverses. D'un contrôle orienté, le capitaine léonin se dégageait du marquage puis crochetait intérieur un second adversaire avant d'accélérer et, d'un crochet extérieur, fausser la compagnie à deux autres défenseurs pour percer dans la surface et ajuster le gardien d'un plat du pied droit dans le petit filet opposé.(3-1)

De quoi déclencher chez ses coéquipiers à l'issue de la rencontre, quelques commentaires ironiques sur sa prétendue retraite. De quoi également reveiller les Lions qui s'ébrouèrent encore dans les dernières minutes, au cours desquelles l'adversaire fut aux abois. Romain jouait désormais presque avant centre et poussait tant qu'il pouvait pour créer l'ouverture. Et sur une action qu'il avait initiée, le ballon parvenait à 20 mètres des buts dans les pieds de Thomas, lequel réussissait à glisser un petit ballon à Nodé lancé dans une nouvelle accélération partie pour faire mouche. Cette fois-ci, sur le conseil avisé et retord du gardien adverse de « ne pas s'occuper du ballon », le stoppeur adverse y coupait court d'une vilaine faute à l'entrée de la surface. Décidé à se faire justice lui-même sur le coup franc, le capitaine léonin était malheureusement troublé par l'absence de mur et ratait totalement sa frappe. Ce pétard mouillé devait être la dernière occasion des Lions qui durent s'avouer vaincus quelques instants plus tard, pour la deuxième fois contre cet adversaire cette année. De quoi animer un esprit de revanche pour la saison prochaine, si toutefois les Lions demeurent dans la même poule. Les vélléités de certains de migrer dans celle de l'Ouest, après les interminables déplacements de ces dernières semaines, se sont à nouveau fait entendre, avec davantage d'arguments encore...

Pour l'heure, il faut digérer ce coup d'arrêt, purement comptable cela-dit, le niveau de jeu n'étant pas vraiment en cause. Et retrouver la saveur de la victoire à domicile lundi prochain . En présence du Président ?