Sporting Iéna 1 - 4 Lions de Ménilmontant

Présents : P-E, Baptiste, Seichon, Romain, Gaide, Antoine, Robin, Bruno, Etienne, Thomas, Nodé, Quentin, Djino

Buteurs : Quentin, Djino x2, Thomas

Passeurs : Antoine, à compléter.

Pour ce premier tour de Coupe, les Lions ont affiché un grand sérieux, qui leur a permis de porter à 6 leur série de matchs consécutifs sans défaite. Des lustres que ce n'était pas arrivé! Revenons-en aux faits marquants du match.

Début de match équilibré, malgré un léger avantage des Lions, qui se montrent plus dangereux dans les vingt derniers mètres, notamment par une grosse frappe trop enlevée de Djino, attaquant pour l'occasion, et un tir enroulé de Quentin, alerté par Seichon monté créer le surnombre, qui s'écrase sur la transversale. Derrière, c'est du solide, avec un duo Seichon-Romain bien en place et un gardien suppléant en la personne de P-E qui assure de bonnes prises de balle. En dépit d'une montée en régime progressive du Sporting au cours de cette première période, on sent que les joueurs de Montreuil ne pourraient que s'en vouloir de perdre un tel match. En effet, l'adversité proposée n'est rien comparée à celle de la semaine passée. C'est le sentiment qui plane à la mi-temps alors que le score est encore vierge.

Ménilmontant repart de plus belle en seconde période et enfin tout s'emballe. Nodé au milieu de terrain sollicite Antoine qui s'est décalé dans l'axe. Quentin se lance en profondeur entre les deux défenseurs centraux et réclame le cuir. Antoine l'a vu et lui sert un caviar dans la surface, un peu sur la droite. Et de son habituelle frappe croisée du droit, le n°9 léonin ouvre la marque. 1-0. Pas de répit pour Iéna car cinq minutes plus tard, suite à un gros pressing des Lions dans le camp bleu-ciel, Djino dérobe un ballon à 20 mètres des cages. Sans marquage, plein axe, il a tout le temps pour ajuster son tir. Une frappe de gala enroulée du droit qui s'engouffre juste sous la barre, le gardien est mystifié. 2-0. Le but du KO ? Pas tout à fait, car l'euphorie est parfois de mauvais effet. Sur l'action qui suit, toute l'équipe du XXème reste complètement statique, ce qui laisse de grands espaces. Evidemment, on ne s'attend jamais à voir une frappe de 30 mètres fuser vers la lucarne. Pourtant là, c'est bien le cas, le milieu défensif du Sporting se fait plaisir. Baptiste, nouveau gardien suppléant pour cette seconde période, ne peut que rester spectateur, comme tous ses coéquipiers ; son heure viendra plus tard. 2-1. Le but évitable qui met un peu la pression. Mais il restera anecdotique. Les Lions ont du plomb dans les jambes ce soir, et sur l'action qui suit la remise en jeu, c'est P-E qui se fait plaisir de loin. Une frappe bien lourde dont le portier iénien se saisit fort mal. Cela tombe bien car Djino a suivi de près la trajectoire. Le ballon lui revient sur les pieds à 2 mètres de la ligne. Sans pitié, il s'offre un doublé bien mérité. 3-1. En fait, la messe est dite. Du moins à peu près. Il reste 20 minutes à jouer, et le festival commence. Pas vraiment de buts, mais d'occasions. Pour les deux camps. Avantage aux Lions dans un premier temps, qui obtiennent un coup franc à l'intérieur de la surface. Pour cause, le gardien des locaux a pris des mains une passe en retrait. Les onze adversaires se placent sur la ligne de but. Nodé se désigne pour régler l'affaire, qui ne semble pas si mince. Il choisit de tirer en hauteur mais y met un tout petit peu trop de puissance. La tranversale rend son verdict, c'est dehors. Un peu plus tard, c'est à Quentin de s'illustrer -ou de se mordre les doigts- sur un centre venu de la droite. A l'entrée de la surface, il le reprend de volée de l'extérieur du pied gauche. La transversale dit encore non. Le sporting va-t-il profiter de ce manque de réussite, passager certes, des Lions ? Non, car un Djino cache un Baptiste. Sur leur seule vraie franche occasion, l'avant-centre azur, prend de vitesse la charnière centrale léonine et à l'entrée de la surface décoche une frappe lourde qui part dépoussiérer la lucarne. Soir de grande classe, notre Castrais de coéquipier s'envole pour claquer cette balle. Décisif. Cette fois-ci, les carottes sont vraiment cuites. P-E est à deux doigts d'alourdir le score, mais à l'instar de Baptiste, le portier la sort en corner. A cinq minutes du coup de sifflet final, Thomas est sollicité en profondeur sur son côté droit. Libéré de tout marquage, il s'avance à grands pas et réalise un centre-tir des plus vicieux. Le libéro iénien s'emmêle les pinceaux et accompagne le ballon aux fonds des buts. 4-1. L'aventure en coupe continue. Gare à ne pas tomber toutefois dans l'excès de suffisance.

Quentin

Cigales FC 3 – 4 Lions de Ménilmontant

Présents : Djino, Seichon, Valentin, Romain, Baptiste, M. Gaide, Antoine, Matt R, Thomas R, Guerric, Bruno, Robin, Benoît, Nodé, Quentin

Buteurs : Romain, Quentin (3)

Passeurs : Antoine, Seichon, Guerric

Un match d’hommes. En ce lundi 14 octobre, sur l’île de Puteaux, la lutte fut rude entre les Lions et leur adversaire du soir, Cigales FC. Un scénario à rebondissements, qui s’acheva de la meilleure des manières. Mais que ce fut âpre et intense.

Tout débuta pourtant pour le mieux pour le club léonin, bien en place dès le coup d’envoi, réalisant un pressing de qualité sur un adversaire pêchant dans la précision. La première occasion franche fut d’ailleurs la bonne. Antoine, bien placé au milieu de terrain, lançait en profondeur Quentin entre deux joueurs. Ce dernier n’eut plus qu’à tromper la vigilance du portier adverse d’une frappe croisée du droit. Petit filet opposé et 1-0. Malgré cette entame sous les meilleurs auspices, ce fut sans compter sur la réaction des locaux qui reprirent alors du poil de la bête. Moins de déchet dans le jeu les rendit ainsi plus dangereux et à l’approche des piquets de Djino. Sur un léger cafouillage défensif, l’avant-centre Cigalais égalisait. 1-1. Tout à refaire. Pire encore, dans ce moment d’euphorie, le milieu défensif des roses vint décocher une frappe tendue de 25 mètres qui ne laissa place à aucune contestation possible. Pleine lucarne. 1-2. Le jeu s’équilibrait alors jusqu’à la mi-temps.

Le second acte fut tout aussi passionnant, voire dramatique. Les locaux repartirent à l’attaque tambour battant et firent mal à la défense marine qui tint le choc néanmoins. Le pire faillit se produire lorsque l’arbitre siffla un penalty contre les Lions. Un retard de deux buts eut été difficile à digérer. Et contre toute attente, l’homme en noir revint finalement sur sa décision, grâce à la bonne foi des joueurs de Cigales. L’attaquant était en effet venu s’emmêler tout seul et s’écrouler dans les jambes de Baptiste, resté debout. Peut-être le tournant du match. En effet, les joueurs du XXème ne se laissèrent pas décontenancer par les évènements et prirent leur mal en patience. Grand bien leur en fisse car quelques minutes plus tard, Seichon sollicitait Quentin côté droit en profondeur une nouvelle fois. Avec un peu de réussite, il logea le ballon entre les jambes du gardien de Cigales et remit les compteurs à zéro. 2-2. Ce fut aux Lions alors de s’illustrer pendant plusieurs minutes. Avec succès. Un centre venu de la droite amena le cuir sur la tête de Romain, bien présent sur le front de l’attaque dès qu’il en eut l’occasion ce soir. Ce ballon dangereux fut repoussé tant bien que mal par la défense adverse mais revint une nouvelle fois sur Romain à l’entrée de surface qui, bien décidé à se faire justice, décocha cette fois-ci une frappe chirurgicale du droit qui mourut dans les filets après avoir heurté le montant gauche. 3-2. On rentrait alors dans le fameux money-time. Les deux équipes jetèrent leurs dernières forces dans la bataille. Et sur un ballon un peu anodin dans les 16 mètres léonins, l’arbitre estima que Valentin s’était aidé de la main pour dégager. Cruelle décision, cette fois-ci non-annulée. Le meneur de jeu de Cigales ne laissa aucune chance à Djino, tirant très fort au milieu alors que celui-ci avait choisi son côté droit. 3-3. On entra alors dans les arrêts de jeu d’une partie très tendue. La moindre action put être fatale, mais le gardien et la défense de Ménilmontant surent rassurer leurs troupes en faisant preuve d’une grande solidité, et surtout d’une belle solidarité. Sur une dernière occasion, ce fut la consécration. Suite à quelques combinaisons côté droit à l’entrée de la surface adverse, Guerric envoya Quentin et les Lions au paradis. Une passe en profondeur derrière une défense statique et ce dernier déjoua l’attention du portier cigalais d’un vilain pointu croisé qui fit mouche. 4-3. Djino clôtura cette belle partition léonine d’une superbe claquette sur une dernière frappe sèche du n°9 rose en direction de la lunette et préserva ainsi la courte marque d’avance de Ménilmontant. L’arbitre vint enfin officialiser le verdict.

Une première victoire en championnat pour les Lions, et de la plus belle des manières. Une série de 5 matchs sans défaite et un jeu qui ne cesse de montrer des progrès, espérons que cela dure, car qu’il est bon d’entendre notre capitaine Romain hurler sa joie au retour au vestiaire. Et ses coéquipiers lui répondre tout aussi fort.

Quentin

Sport-O-Solidarité 3 - 4 Lions de Ménilmontant

Étaient présents : Djino, Yvan, Bruno, Romain, Thomas R, Antoine, P-E, Jo, Quentin

Buteurs : Jo (passe d'Antoine), Quentin (passe de Jo), Djino x2 (passe d'Yvan)

En cette belle soirée ensoleillée de mars, les Lions se sont présentés à neuf chez l'adversaire mais ont pu compter dans leur rang un de leurs anciens cadres : Jo. Celui qui n'avait pas foulé les terrains depuis le tournoi international disputé par les Lions à Lisbonne en octobre 2009 s'est invité à la première victoire des Lions en 2013. Et il y a fortement contribué. Ouvrant le score au bout d'une dizaine de minutes après un face-à-face brillamment remporté face au gardien de S-O-S (1-0), il a ensuite servi un caviar à Quentin plein axe qui put alors porter la marque à 2-0. Les Lions étaient à la fête jusqu'à la pause avant de s'écrouler complètement en début de seconde mi-temps, encaissant de rang trois buts en une vingtaine de minutes. 2-3. On ne passa pas loin du chaos mais pour une fois, le destin se prononça en faveur des bleus. Le libéro adverse, bien maladroit sur un dégagement d'Yvan, laissa Djino aller crucifier le portier vert. 3-3. La fin du match fut âpre, les félins résistant tant bien que mal aux assauts de S-O-S, grâce notamment à un Yvan appliqué entre ses montants. Toujours aussi redoutable de précision, c'est Djino qui vint porter l'estocade. Suite à un nouveau face-à-face avec le gardien, cette fois-ci perdu par Jo encore lui, notre n°1 plaça un lob millimétré qui fit trembler les filets des verts pour la quatrième fois. 4-3. Le score en resta là.

L'ovation fut pour la victoire, mais surtout pour Jo, qui nous rappela au bon souvenir de l'époque où Ménilmontant tutoyait les toutes premières places du classement, avec une efficacité sans pareille. Un exemple à suivre.

Quentin